Poursuite de la concertation de la Zone d'aménagement concerté (ZAC) "Saint-Jean Belcier" - quartier Amédée Sud

• Objet de la concertation

La concertation volontaire 2022 sur Amédée Sud prolonge la concertation préalable initiée pour la mise à jour de la ZAC Saint-Jean Belcier en 2021, afin d'entamer une réflexion collective sur les usages du futur parc d’Amédée Sud. Les apports de la concertation de 2021 ont permis de retravailler le projet, tout en conservant la construction de logements et de bureaux autour d’un grand espace vert. Le projet permettrait de doubler l'offre d'espaces verts pour les habitants de Bordeaux Sud et du quartier Sacré Coeur, tout en respectant la recommandation de l'OMS de 10 m² d'espace vert par habitant. 

Lors de la cette concertation nous avons recueilli votre avis sur deux scénarios qui donnent lieu à quatre variantes possibles selon l’ouverture du jardin sur la rue Amédée, ainsi que le positionnement des immeubles construits. Pendant toute la phase de concertation, nous avons pu échanger sur l’aménagement du parc, l’ouverture sur la rue et la disposition des constructions. 

Tous les scénarios incluent la création d’un parc et de cœurs d’îlots végétalisés, une réduction des hauteurs ainsi que de la densité du secteur aménagé et enfin l’adaptation des formes bâties au Label Bâtiment Frugal Bordelais. 

• Durée de la concertation et principaux temps d'échanges : du Mardi 1er mars au Jeudi 17 mars 2022 inclus

La concertation a débuté par un Forum de lancement le 1er mars à 18h à la Méca et s'est terminée par une réunion de clôture le 17 mars à 18h, salle municipale Saumenude à Bordeaux, en présence de Monsieur le Maire de Bordeaux. 

Visualisez les présentations diffusées lors des réunions publiques des 1^er et 17 mars.

Une balade-atelier, des ateliers mobiles dans l’espace public et un atelier participatif ont été mis en place pour imaginer le futur parc dans le quartier et échanger sur les deux scénarios soumis à concertation. Ces différentes propositions d’ateliers et d’activités ont rythmé ces trois semaines de concertation pour permettre à chacun de s’exprimer, selon les modalités qui lui correspondaient et lui convenaient le mieux.

• Vendredi 4 mars : 2 Ateliers-mobiles (accès libre)
  RDV de 14h30 à 15h45, Place du Cardinal Donnet.
  RDV de 16h à 17h, à la sortie de l'école Francin, rue Fieffé.
  Ces ateliers nous ont permis d'échanger sur le projet et les scénarios retravaillés en toute convivialité.
   
• Samedi 5 mars : Balade-atelier 
  Balade, RDV à 9h45 au 106 Ter Rue Amédée Saint-Germain
  Atelier, RDV de 11h à 12h à l’Union Saint-Jean, 97 Rue Malbec, 33800 Bordeaux.
  Temps pédagogique et d’échange autour des scénarios proposés lors du forum de lancement. Au programme, une visite du quartier d’Amédée Sud suivi d’un atelier participatif. L’inscription à cet atelier est obligatoire. Nombre de places limité. Seul l'atelier était soumis au pass sanitaire.
   
• Mercredi 9 mars : Atelier-mobile (accès libre)
  RDV entre 18h et 20h au café de l’association Yakafaucon, Le Petit Grain, 3 Place Pierre Jacques Dormoy, 33800 Bordeaux
   
• Jeudi 10 mars : Atelier, Le parc de demain
  RDV de 18h30 à 20h, salle Saumenude, 16 rue Saumenude, 33800 Bordeaux
  Cet atelier vise à enrichir les scénarios d’aménagement du site en se concentrant spécifiquement sur le parc et ses usages. Afin de garantir des échanges de qualité, l’inscription à cet atelier était obligatoire. Nombre de places limité et événement soumis au pass sanitaire. 
   
• Dimanche 13 mars : Atelier-mobile (accès libre)
  RDV de 11h30 à 12h30, Place du Cardinal Donnet.
   
• Jeudi 17 mars : Réunion de clôture
  RDV à 18h, salle Saumenude, 16 rue saumenude, 33800 Bordeaux. 

Merci à tous les citoyens qui ont participé aux différents ateliers et réunions. 

• Modalités de la concertation

Compte tenu du contexte sanitaire et des restrictions actuelles ou à venir, l’établissement public Bordeaux-Euratlantique a mis en place des modalités adaptées et diversifiées, afin de permettre le bon déroulement de la concertation.

Le Forum de lancement et la réunion de clôture étaient également accessibles en distanciel par le biais d’une visioconférence. Vous trouverez les replays sur la page suivante : www.concertation-euratlantique.fr

• Contributions du public

Les contributions tout au long de la concertation ont également permis d'imaginer l'améganement du futur parc avant les études de maîtriuse d'oeuvre des espaces publics.

La participation du public ne s'arrête pas le 17 mars mais se poursuivra dans les années à venir.

• Combien de m² sont prévus dans ce nouveau projet d’Amédée Sud présenté en 2022 ?

La programmation sur Amédée Sud est de 44 000 m² environ + la cantine SNCF conservée, dont 26 000 m² de logements (soit 405 logements) et 16 000 m² de bureaux. Des locaux en rez-de-chaussée des immeubles accueilleront des activités ou des commerces. Le nouveau projet comprend 12 000 m² environ d'espaces verts (en vert foncé sur les plans) et 3 700 m² de cœurs d’îlot plantés (en vert clair).

• Combien d’habitants nouveaux sur Amédée Sud et combien de salariés ?

Le futur quartier d’Amédée Sud accueillera environ 730 habitants et environ 1000 salariés de la SNCF qui seront regroupés sur le site.

• Pourquoi les bureaux de la SNCF ne peuvent pas se situer sur Amédée Nord ?

Les bâtiments existants sur Amédée Nord présentent un besoin de réhabilitation lourde (comme en témoigne la présence actuelle de filets sur les façades) qui ne peut être réalisée en milieu occupé. Un transfert des équipes sur une autre implantation est donc nécessaire pour réaliser ces travaux. Par ailleurs, il n’est pas prévu par la suite de revenir sur Amédée Nord dans un souci social (ménager les salariés) et économique (coûts de déménagements et d’aménagement des bureaux) et ainsi éviter des relocalisations intermédiaires.

• Ne pourrait-il pas avoir un accord entre la Caisse des Dépôts et la SNCF pour utiliser les bureaux qui vont être construits ? 

La Caisse des Dépôts s’est engagée dans la réalisation de l’immeuble de bureaux et du restaurant d’entreprise situés sur le quartier Amédée Centre afin d’y accueillir ses équipes pour ses propres besoins. La Caisse des Dépôts confirme aujourd’hui que cela reste d’actualité. Cet immeuble accueillera environ 1300 collaborateurs à partir de l’été 2022.

• Pourquoi le projet prévoit la démolition des logements d'ICF ?

La démolition n’est pas un objectif en soi mais le moyen de proposer davantage de logements notamment sociaux sur le secteur. Au-delà, la démolition/reconstruction permet d'optimiser l'utilisation du foncier pour créer plus de logements et plus d'espaces publics de qualité. Cette option permet en particulier de trouver d'autres usages au parking en plein air de ces logements et à ses rampes et voies d'accès, qui sont des espaces totalement imperméabilisés et peu qualitatifs.

Les analyses menées par ICF avaient donc privilégié ce scénario. De nouvelles études vont être entreprises pour réétudier une réhabilitation lourde accompagnée d'une densification afin de respecter les contraintes programmatiques.

• Quand vous dites 130 logements sociaux, vous comptez combien de personnes par ménage ?

Le taux moyen d’occupation constaté sur Bordeaux est de 1,8 personnes par logement. 

• Quelles sont les surfaces de végétalisation pleine terre prévues dans le projet Amédée Sud ?

Sur ce secteur, le projet n’artificialise pas davantage, mais renature davantage. 93% de surfaces imperméables et minérales sont présentes sur Amédée Sud actuellement et le projet vise à créer 33% de surfaces végétalisées en pleine terre et en espace public (et 35% de surfaces bâties).

Aujourd’hui le site Amédée Sud est composé de :

• 7% de surfaces végétalisées
• 22% de surfaces bâties
• 71% de surfaces minérales (essentiellement des parkings et voies de circulation)

A terme avec un parc de 1,2 hectare (scénario 2a), le site sera composé de :

• 33% de surfaces végétalisées en pleine terre en espace public
• 16% de surfaces paysagères d’accompagnement en espace public
• 16% de surfaces végétalisées en espace privé
• 35% de surfaces bâties

• Combien de m² d’espaces verts cela représente par habitant ?

A l’échelle de la ZAC Saint-Jean Belcier, c’est-à-dire dans un rayon d’1 km autour du quartier, après concertation de 2021 (avec le prolongement du Jardin de l’Ars, Gattebourse et avec un parc d’environ 1,2 ha sur Amédée Sud) les habitants bénéficieront de 10 m² d’espaces publics accessibles (ne sont pas comptés les espaces inaccessibles ou de faibles dimensions de type noues ou alignement d’arbres) par habitant (12m² par habitant nouveau) et notamment d’un véritable parc de dimension métropolitaine, le Jardin de l’Ars de l’ordre de 7 ha à terme. Le projet de la ZAC Saint-Jean Belcier permet de créer au total 15 ha d’espaces verts publics accessibles en plus des 3 ha existants initialement.

Le futur quartier d’Amédée Saint-Germain accueillera quant à lui environ 2 000 nouveaux habitants (1 300 sur le centre et 730 sur le sud). 20 950 m² de jardins publics seront créés sur les espaces publics. Cela représente un ratio de 10,3 m² d’espaces verts par habitant nouveau.

Pour comparer, les Bordelais intra-rocade bénéficient de 8,6 m² d’espaces verts accessibles au public par habitant. Sur la moitié sud de Bordeaux, les habitants actuels n’ont que 4 m² d’espaces verts accessibles au public par habitant.

• Combien de logements sociaux ?

3 000 logements sociaux doivent être construits par an à l’échelle de Bordeaux Métropole pour atteindre l’objectif de 25% de ses logements en application de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU). Amédée Sud va créer 405 logements comprenant 42 à 45% en accession libre, 25 à 31% en accession sociale et 27 à 30% en locatif social, soit environ 120 logements. 30 logements sont actuellement répartis dans les deux bâtiments d’ICF, le bailleur social de la SNCF, qui avaient vocation à être démolis pour les besoins de l’opération.

• Quel est le coût de la création du parc proposé ? 

Sur le secteur Amédée Sud, après acquisition à l’€ symbolique du foncier du groupe SNCF nécessaire à l’aménagement des espaces publics, les dépenses portées par l’EPA s’élèveront à environ 6.3 M € HT dont 72% de coût de travaux du parc, 12% de coût d'autres travaux et 15% de frais divers et d’études. La Ville de Bordeaux a décidé de prendre à sa charge 1,2 M€ correspondant au surcoût généré par l’extension du parc par rapport au projet de 2021. 

• Quelles essences d’arbres seront plantées dans le parc ? 

Le choix des palettes végétales se fait en privilégiant des espèces de la région Nouvelle Aquitaine recommandées par le Conservatoire Botanique Sud Atlantique, en fonction des conditions du site (ensoleillement, épaisseur et humidité du sol, pH…). Les palettes végétales excluent systématiquement les espèces exotiques envahissantes et privilégient les espèces locales, à caractère pollinifère, favorables à la biodiversité et résilientes aux sécheresses.

Par exemple :

• Erable champêtre
• Charme commun
• Chêne vert
• Chêne tauzin
• Saule roux
• Tilleul à grandes feuilles
• Saule blanc
   
• Pourquoi ne planter que de jeunes arbres ?

Planter des jeunes arbres montre l’avantage de :

• Limiter la destruction racinaire, les sujets jeunes ayant un système racinaire moins étendu ;
• Permettre une reprise facile des racines, si ses besoins en eau sont remplis et ainsi de développer une meilleure résistance à la sécheresse ;
• Prévoir diverses interventions (tailles d’entretien à élagage) afin d’adapter le développement du sujet au volume aérien disponible.

• Quel ensoleillement est prévu sur le parc ?

Le positionnement des immeubles autour du parc permet de lui conférer une belle exposition sud grâce à l’ouverture généreuse positionnée au niveau de l’arrêt TCSP (Transport en Commun en Site Propre) entre l’îlot résidentiel le plus au sud et l’îlot tertiaire le long des voies. Le positionnement des bâtiments permettra en outre d'ombrager certaines zones pour bénéficier d’espaces de fraîcheur selon les heures de la journée. Un héliodon sera produit prochainement, sur la base du scénario retenu et des réflexions à venir sur le gabarit des bâtiments des différents îlots, pour qualifier précisément l’ensoleillement du parc et de ses abords. 

• Pourquoi construire de nouveau des logements alors que ce n'est ni écologique ni durable ?

Chaque année, la Gironde compte 20 000 nouveaux habitants dont la moitié sur la métropole bordelaise, ce qui représente un besoin d’environ 5 500 logements. Construire une part significative de ces logements en cœur d’agglomération est donc une nécessité pour éviter l’étalement urbain et l’accroissement des déplacements.

C’est la raison pour laquelle permettre la construction de logements abordables constitue l’une des missions de l’EPA sur son périmètre d’intervention pour permettre aux familles, aux étudiants, aux personnes ayant des revenus modestes de pouvoir se loger à proximité de leur lieu d’études ou de travail, ou à proximité de la gare pour emprunter aisément les transports en commun pour s’y rendre. 

Construire sur des friches industrielles et ferroviaires plutôt qu’en étalement urbain est écologique et bien plus durable que de consommer des terres agricoles en périphérie des villes.

• Quel type de pollution sur Amédée Sud ?

Le sol est pollué de ses activités industrielles et ferroviaires, avec différents métaux lourds, des hydrocarbures et des traces de COHV (Composés Organo-Halogénés Volatils). Chaque typologie de construction nécessite une dépollution spécifique en fonction de la destination prévue (logements, bureaux, activités, etc.). Selon le cas, un seuil de pollution peut être toléré.

L'instruction des autorisations administratives permet d'attester du traitement des pollutions en fonction des localisations des zones polluées et des futurs programmes.

• Quel délai de réalisation des travaux ?

Le chantier Amédée Centre sera livré progressivement à partir de cette fin du printemps et sur une durée d'environ 2 ans. Le chantier Amédée Sud devrait se réaliser de 2024 à 2030.

• Comment s'organise la plantation des arbres bordant la rue Amédée Saint-Germain ?

Avant le démarrage des plantations, un point d’arrêt et de contrôle est prévu sur le chantier en présence du paysagiste de ce projet d’aménagement et du service Arbres de Bordeaux Métropole qui sont associés à la réalisation des plantations pour valider notamment les dimensions des fosses et les modalités de mise en œuvre et caractéristiques de la terre végétale.

Les fosses de plantation des arbres feront de 6 à 13,5 m3 en fonction des lieux de plantation et des arbres. Si les caractéristiques ne sont pas validées elles seront reprises par l’entreprise avant plantation afin d’assurer une bonne reprise des végétaux dans le temps.

L’entreprise avait anticipé la livraison des premiers arbres le lundi 7 mars mais les fosses n’étant pas réceptionnées, les plantations ont été mises en jauge, en attente des reprises et des validations.

Concernant le détail des plantations : les arbres ont été réservés dans une pépinière régionale, il s’agit de 8 érables champêtres et de 4 pommiers d’ornement pour cette première partie d’alignement le long de la rue Amédée. Seront également plantées en strate basse des "vivaces et graminées" : canche cespiteuse, géranium des près et Molinia Caerulea. Il est prévu un paillage en broyat d’élagage et la mise en place d’une protection des plantations par piquets bois et 2 fils.

• Quelles nuisances pour les riverains ? 

Les nuisances générées par les chantiers sont encadrées et limitées par :

• un règlement contraignant et contractuel vis à vis des constructeurs, avec application de pénalités financières en cas de non-respect (vous pouvez nous faire des signalements si vous constatez des manquements).
• une stratégie de construction du quartier organisé depuis son centre (dans l’axe central) qui permet d'éloigner les principaux flux du quartier du Sacré Coeur)
• le suivi au quotidien des chantiers par les équipes de l’EPA et de leurs prestataires (OPC, SPS, ingénieurs conseils) ainsi que des services extérieurs indépendants (services municipaux, carsat, direccte)

• Concernant ce projet, y-a-t-il eu une évaluation du bruit généré par les ateliers de réparation SNCF ? Quel impact sur la santé des habitants dans les immeubles qui seront attenants ? A ce bruit, il faut ajouter le bruit des trains qui passent (en particulier les trains de marchandises qui passent vers 04h00 ou 05h00 du matin et qui font beaucoup de bruit) et la circulation des voitures et camions qui sera engendrée par la nouvelle voie ?

L'ensemble des activités SNCF du secteur Amédée Sud est amené à quitter le site. Seule la cantine est vouée à rester. Le déménagement des activités et l’urbanisation du secteur va donc justement permettre d’atténuer les nuisances sonores dont celles liées au passage des trains grâce à l’effet “écran” de certains bâtiments (en particulier l’immeuble tertiaire). De même, la nouvelle voie - rue des Ateliers - est positionnée du côté du faisceau ferroviaire. L’effet “écran” des nouveaux bâtiments s’appliquera donc également à cette nouvelle voirie.

• Quel impact du projet pour la mobilité : les modes actifs, la circulation automobile ?

La création de la rue des Ateliers qui relie le sud de la rue Amédée Saint-Germain (près de l’ASPOM) au Pont de la Palombe permet de délester la rue Amédée Saint-Germain, tout en contournant le coeur du nouveau quartier qui sera totalement dédié aux piétons et aux vélos. Cette voie nouvelle située entre les voies ferrées et le nouveau quartier comprendra une voie de circulation à sens unique (sens entrant vers Bordeaux) et deux voies de transport en commun en site propre ainsi que des circulations cyclables. Le pont du Guit, le tronçon de la rue Amédée situé entre les deux ponts, et le pont de la Palombe fonctionnent en sens unique pour la circulation automobile, formant une boucle autour de ces deux ponts. 

Ainsi le projet porté par l’EPA sur le secteur Amédée Saint-Germain permet une amélioration de la desserte par :

• un triple maillage vélo du secteur de projet
• la desserte du secteur de projet par une ligne de transport en commun en site propre “Bassens Campus” 
• la desserte du secteur projet par les lignes 1 et 13 
• la création d'un parking accessible au public
   
• Comment va être réaménagée la rue Amédée Saint-Germain ? Est-ce que des pistes cyclables seront prévues ? Allez-vous bien élargir les trottoirs ?

En 2022 et 2023, le trottoir de la rue Amédée Saint-Germain situé au niveau des chantiers Amédée Centre va être élargi de 3 à 4 mètres afin de planter des arbres d’alignement et de donner du confort aux piétons.

Par ailleurs et à la suite des retours de la concertation, Bordeaux Métropole, la Ville de Bordeaux et l’EPA Bordeaux Euratlantique vont se concerter sur l’opportunité de mettre toute la rue Amédée Saint-Germain en sens unique (vers Bègles), permettant ainsi de dégager plus de place pour les vélos avec des bandes cyclables dans les deux sens. Ce sens unique pourrait être mis en place sous forme provisoire dans un premier temps (marquage au sol) avant que la rue ne soit requalifiée plus lourdement par Bordeaux Métropole à la fin des chantiers de l’ensemble du secteur Amédée.

• Vous évoquez la construction de parkings sous les bâtiments en front rue Amédée Sud. Pourquoi ne pas creuser pour mettre des parkings ?

La réalisation de parking en sous-sol est techniquement difficile et très onéreuse en raison de la qualité des sols et de la présence d’une nappe peu profonde. Le dénivelé important entre la rue Amédée Saint-Germain et le niveau bas du nouveau quartier permet en revanche de réaliser deux niveaux de parkings semi-enterrés sans creuser, c’est ce qui a été fait sur Amédée Centre. Au niveau bas, les parkings sont masqués par des locaux accueillant des commerces ou des services qui ouvrent sur la rue. 

• Quel est le projet prévu sur Amédée Nord ?

Sur Amédée Nord, l’aménagement sera structuré autour de la réhabilitation des immeubles existants. Là encore une certaine mixité programmatique devrait y être développée avec du tertiaire et de l’habitation. Le secteur fera l’objet de campagnes de concertation ultérieures, en fonction du calendrier de déménagement du centre opérationnel de gestion des circulations (COGC) aujourd’hui planifié en 2025/2026.

• Pourquoi les habitants d’ICF n'ont-ils pas été informés de la démolition de leurs logements ?

Effectivement, ils auraient dû être invités spécifiquement aux réunions de concertation publique. Le fait est que l’on est très en amont des décisions qui valideront les choix sur cet îlot.  Aussi, à ce stade, ils ont été informés dans le cadre de la concertation globale menée par les différents partenaires et pilotée par l’EPA.

ICF va prendre contact avec ses locataires pour leur donner toutes les informations utiles relatives à l’aménagement de ce secteur et le processus d’information et d’enquête sociale sera amorcé à l’issue de la concertation selon les orientations du projet.

• Quel est le processus de relogement ?

Le processus de relogement sera accompagné d’une enquête sociale dont l’objectif est de préciser l’occupation des logements concernés (niveau de ressource des locataires, prise en compte et recensement des besoins spécifiques en termes de relogement au cas par cas...).

Un plan de relogement sera établi en conséquence, à partir des éléments recueillis auprès des locataires, en tenant compte des besoins identifiés. En général, et si nécessaire, jusqu’à 3 offres de relogement sont proposées sur des montants de loyers en adéquation avec les ressources du ménage.

• Où seront relogés les habitants des logements d’ICF existants ?

Des offres sur site (dans les autres immeubles construits préalablement sur Amédée Sud) ou à proximité seront initialement privilégiées par le bailleur, dans son propre patrimoine, ou plus largement sur des biens qui pourraient répondre aux besoins.

Bilan de la concertation

Vous pouvez accéder au bilan de cette concertation volontaire ici.