Transition environnementale

Anticiper les impacts du changement climatique, réduire les émissions de carbone, innover dans les pratiques de construction, protéger les ressources... la transition écologique et énergétique est inhérente aux projets de l’EPA et réaffirmée dans la nouvelle feuille de route stratégique.

Les rôles d’un aménageur public dans la transition environnementale 

En tant qu’aménageur, l’EPA Bordeaux Euratlantique adopte une logique de travail partenarial dans la fabrique de la ville, où il prescrit, encourage et s’appuie sur les acteurs et leurs innovations.  

À ce titre, il joue un double rôle :  

  • acteur à travers la réalisation des espaces publics et la prescription d’exigences environnementales pour les programmes à bâtir et rénover. Par ce biais, il contribue à la structuration de filières, comme celle de l’écoconstruction, en valorisant les initiatives locales et les savoir-faire innovants. 
  • facilitateur de transitions, en influençant les comportements et modes de vie des habitants et usagers des quartiers. Il encourage des pratiques moins carbonées et plus durables dans la ville, telles que le recours aux mobilités actives et l’usage des transports en commun, en créant des synergies avec les partenaires du territoire et les collectivités selon leurs compétences. 

Trois grands axes d’engagement 

L’EPA Bordeaux Euratlantique agit en cohérence avec les grandes orientations de l’État en matière de transition écologique. Il décline son action autour de trois champs de responsabilité : 

  • la décarbonation de ses opérations et les activités qu’elles génèrent, en lien avec les politiques nationales de réduction des émissions de gaz à effet de serre ; 
  • l’adaptation des quartiers au changement climatique, en anticipant les risques et en intégrant les effets attendus de phénomènes naturels plus fréquents et plus intenses ; 
  • la préservation de la biodiversité, en s’appuyant sur des cadres réglementaires comme la trajectoire du Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et en intégrant pleinement la nature dans le projet urbain. 

Faire d’un territoire inondable une force pour une gestion soutenable de l’eau 

Le territoire de l’OIN est marqué par la présence de la Garonne. Face aux risques climatiques, l’EPA Bordeaux Euratlantique fait le choix d’un urbanisme résilient et prend en compte l’aléa inondation dès la conception des projets. Ce risque que le fleuve représente peut aussi être appréhendé à l’aune des bienfaits et des opportunités qu’elle apporte : paysage, milieux favorables à la biodiversité... L’OIN vise à retrouver une relation harmonieuse avec le fleuve et à reconsidérer globalement le rapport du territoire au cycle de l’eau, en la (re)positionnant comme bien précieux à préserver dans cadre du dérèglement climatique.  

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Faire évoluer les manières de bâtir 

Dans une démarche volontariste d’innovation dans les pratiques de construction et de décarbonation, l’EPA Bordeaux Euratlantique intègre systématiquement l’utilisation de matériaux biosourcés et géosourcés, ainsi que le recours au réemploi, pour l’ensemble des opérations immobilières. Ce double engagement vise ainsi à réduire l’usage du béton en phase chantier, à maîtriser les bilans carbone dès la conception et à impulser des nouvelles manières de construire. 

Partagées avec les collectivités et les acteurs du territoire, ces dynamiques convergentes permettent de reconfigurer la chaîne de production autour d’un modèle plus sobre et circulaire en favorisant les filières régionales d’écoconstruction, où les matériaux durables et le réemploi deviennent les fondements d’une construction innovante, responsable et résiliente.  

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Réduire l’empreinte carbone des projets de l’OIN 

L’EPA Bordeaux Euratlantique vise une baisse significative des émissions à chaque étape du cycle de vie des bâtiments et des aménagements. Cette ambition se concrétise dans la conception de quartiers bas carbone, pensés selon le principe de la « ville du quart d’heure » : tous les services essentiels sont accessibles en moins de 15 minutes à pied ou à vélo, limitant ainsi les besoins en déplacements motorisés. Les espaces publics jouent également un rôle structurant : plus végétalisés, conçus pour le confort d’usage et la sobriété énergétique, ils deviennent des leviers actifs de la transition écologique. 

Pour piloter cette transformation, l’EPA intègre un suivi à différentes échelles territoriales. Ainsi, dans l’objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, des bilans carbone sont désormais menés dès la phase de programmation, permettant d’orienter les choix de conception, d’anticiper les seuils de la réglementation environnementale et d’assurer une contribution concrète à la trajectoire nationale de décarbonation du secteur du bâtiment. 

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Plusieurs projets ont reçu le soutien financier de l’État au titre du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA) Ville de demain – France 2030 : 

  • Groupe scolaire Simone Veil : obtention des labels de performance énergétique RT2012 Effinergie et Bâtiment biosourcé niveau 2, suivi des performances réelles après livraison. 
  • Cité Numérique de Bègles : suivi dans le temps du rafraîchissement par la bambouseraie et ses brumisateurs. 
  • Smart City : développement du BIM à l’échelle du quartier (City Information Model ) au bénéfice des professionnels et du public, avec le cas du quai Deschamps comme exemple. 
  • Sur tout le territoire de l’OIN : aménagement de plateformes de gestion des terres excavées dans une logique d’économie circulaire afin de réduire la pression sur la ressource et limiter le trafic. 

En parallèle, l’EPA Bordeaux Euratlantique met en place une trajectoire de décarbonation de son activité. 

Donner une place centrale à la nature  

Renforcer la présence de la nature en ville est une priorité face aux défis du climat et de l’urbanisation. La ville de demain devra être plus végétale, sobre et résiliente. Développer un réseau d’espaces favorables à la biodiversité répond ainsi à deux grands enjeux : 

  • Un enjeu écologique : préserver et connecter les milieux naturels permet de mieux conserver la biodiversité et de favoriser les services qu’elle rend à la société (rafraîchissement, qualité de l’air, etc.). 
  • Un enjeu social et sanitaire : les espaces verts améliorent la qualité de vie et la santé des citadins, en leur offrant un contact ressourçant avec la nature. 

Dernière mise à jour : 29 août 2025